Dans un article publié par Charlotte Denoël ( conservateur au département des manuscrits de la BnF ) sur le site Histoire par image, est expliqué comment les Beaux-Arts au XIXème, sont régis par un système académique. Cette institution, instaurée par Louis XIV, véhicule les préceptes du classicisme par le dessin et la copie d’œuvres.
Les élèves passaient par une École où ils pratiquaient le dessin d’après nature ou d’après l’Antique, considéré comme le »modèle absolu, tout en complétant leur formation au seins d’ateliers. Durant leur parcours, ils rencontraient un bon nombres d’épreuves, dont la plus prestigieuse était celle du Prix de Rome. Le gagnant avait alors l’occasion de partir pour quelques années à Rome au seins de l’Académie de France. Malgré la distance, le lauréat était tout de même soumis à la tutelle de l’Académie et devait lui envoyer des œuvres.
Cette période est aussi marquée par l’Art Pompier, art auquel notre artiste William Bouguereau est étroitement lié.
Charlotte Denoël ajoute dans son article , que cet art privilégie l’exactitude, la profusion de détails mais aussi une palette de couleurs vives. On ne sait pas grand chose de son origine.
Parallèlement, la fin du XIXème siècle fût marquée par un certain nombre de remises en cause des règles imposées par cet « Art Officiel ».
En effet, dans le document intitulé 1870-1930 : L’invention de la modernité (PDF), publié sur le site Histoire des arts par Sophie Bonnet (artiste peintre, ayant une Maîtrise d’Arts Plastiques Sorbonne Paris IV), sont abordés les différents courants artistiques qui se développent, inaugurant les courants majeurs du XXème.
Amour et Psyché 