Conclusion

Le semestre touche à sa fin, il est temps de faire le bilan de notre travail. Que nous aura apporté le TD de Ressources Numériques ? Est-ce que l’outil internet nous aura permis de traiter notre sujet ?

Nous pourrons commencer par évoquer la difficulté de trouver des ressources consacrées à William-Adolphe Bouguereau, peintre dévalorisé et souvent oublié, en particulier autour des œuvres que nous avions choisis d’étudier. Les rares sources sur le sujet étaient souvent d’une qualité toute relative ou extrêmement succinctes. La majeure partie des articles universitaires était en grande partie consacrés à la peinture pompière en général, aux Beaux-Arts et à l’académisme sans s’arrêter sur Bouguereau lui-même.

Au cours de nos recherches, nous avons pu remarquer que les rares sources centrées sur cet artiste étaient en anglais. Est-ce parce que les anglo-saxons apprécient davantage la peinture de Bouguereau ou parce qu’ils sont plus enclins à numériser les textes sur le sujet ? Quelque soit la réponse, il est clair que la peinture pompière intéresse relativement peu les historiens de l’art, surtout lorsqu’on se rappelle qu’à la même période, les Impressionnistes commencent à donner une nouvelle ligne directive aux peintres.

Néanmoins, les ressources sur le mythe d’Amour et Psyché, sur la représentation d’Amour plus généralement, étaient nettement plus importantes et c’est pourquoi nous avons progressivement choisi d’élargir notre sujet vers ces questions d’interprétation et de l’évolution de la représentation de ce mythe au fil des siècles. Nous avons ainsi pu enrichir notre blog de différentes ressources universitaires pouvant être considérées comme fiables et sérieuses.

Afin de pallier cette carence de ressources directement liées à la peinture d’Amour et Psyché de Bouguereau, nous avons donc dû utiliser ces ressources plus larges sur le mythe et son traitement afin de faire nous-même le lien avec les œuvres de Bouguereau.

Malgré tous ces obstacles, nous pensons avoir pu rassembler bon nombre d’informations autour de notre sujet. Nous avons appris à utiliser à bon escient l’outil informatique et les différentes manières de chercher des ressources sur internet. Que ce soit avec CairnPersée, Jstor, le site de la BNF, des sites d’universités, de revues spécialités ou même des sites de musées comme Le Louvre, nous avons pu constater que la toile constituait une véritable source d’information lorsqu’on savait où chercher. Nous avons également appris à référencer des sites, des images ou des flux RSS et à les organiser de façon à constituer une webographie intéressante avec Delicious, Flickr et Netvibes.

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